Symbole du délire consumériste, le Black Friday commence ce vendredi 29 novembre. Cette année, les ventes en ligne devraient battre tous les records. Avec des conséquences écologiques désastreuses.
Le e-commerce est en plein essor. Réaliser ses emplettes sur internet est devenu un réflexe pour beaucoup de Français, à majorité des CSP+ urbaines qui cherchent à « optimiser » leur emploi du temps. En 2019, la vente en ligne devrait franchir le cap des cent milliards d’euros de chiffre d’affaires et représenter 9,1 % du commerce de détail en France. Tous les curseurs sont en hausse : le nombre d’acheteurs, la fréquence et le montant des achats, la vente via des téléphones mobiles. Le e-commerce s’étend aussi de plus en plus aux produits du quotidien.
Sa croissance à deux chiffres est poussée par des journées promotionnelles comme celles du Black Friday. Un tiers des ventes au cours de cet événement se fait désormais en ligne. Sur les sites, les algorithmes surchauffent. Cdiscount enregistre 156 commandes à la seconde. Amazon vend 2,4 millions de produits par jour. Pour les membres de la Fédération du e-commerce, lors du Black Friday de 2018, le trafic a doublé par rapport à la normale et leur chiffre d’affaires, triplé.
« Les gagnants de cette opération sont les grandes plateformes en ligne, dont je ne pense pas qu’elles soient les amis des petits commerçants », a reconnu la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, sur « Europe 1 ».
Des milliers d’intérimaires ont été embauchés pour l’occasion chez Amazon. Comme le révélait Reporterre, la multinationale tisse sa toile partout en France. Quitte à bétonner des terres agricoles. Rien qu’à la périphérie de Paris, elle possède quatre agences de livraison. En septembre, elle a aussi ouvert un centre de tri à Survilliers dans le Val-d’Oise, et en octobre un centre de distribution de 142.000 m² à Brétigny-sur-Orge, en Essonne.

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Le e-commerce est en plein essor. Réaliser ses emplettes sur internet est devenu un réflexe pour beaucoup de Français, à majorité des CSP+ urbaines qui cherchent à « optimiser » leur emploi du temps. En 2019, la vente en ligne devrait franchir le cap des cent milliards d’euros de chiffre d’affaires et représenter 9,1 % du commerce de détail en France. Tous les curseurs sont en hausse : le nombre d’acheteurs, la fréquence et le montant des achats, la vente via des téléphones mobiles. Le e-commerce s’étend aussi de plus en plus aux produits du quotidien.
Sa croissance à deux chiffres est poussée par des journées promotionnelles comme celles du Black Friday. Un tiers des ventes au cours de cet événement se fait désormais en ligne. Sur les sites, les algorithmes surchauffent. Cdiscount enregistre 156 commandes à la seconde. Amazon vend 2,4 millions de produits par jour. Pour les membres de la Fédération du e-commerce, lors du Black Friday de 2018, le trafic a doublé par rapport à la normale et leur chiffre d’affaires, triplé.
« Les gagnants de cette opération sont les grandes plateformes en ligne, dont je ne pense pas qu’elles soient les amis des petits commerçants », a reconnu la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, sur « Europe 1 ».
Des milliers d’intérimaires ont été embauchés pour l’occasion chez Amazon. Comme le révélait Reporterre, la multinationale tisse sa toile partout en France. Quitte à bétonner des terres agricoles. Rien qu’à la périphérie de Paris, elle possède quatre agences de livraison. En septembre, elle a aussi ouvert un centre de tri à Survilliers dans le Val-d’Oise, et en octobre un centre de distribution de 142.000 m² à Brétigny-sur-Orge, en Essonne.

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