Deux ans après l’élection présidentielle française, de nouveaux documents montrent l’implication d’un groupe de suprémacistes américains dans des opérations de déstabilisation politique.
« Je vais peut-être réussir à mettre le feu à la France. Je ne rigole pas. Je n’ai pas dormi depuis des jours. » A Paris, c’est le beau milieu de la nuit, ce 6 mai 2017, lorsque ce message est publié , un peu plus de vingt-quatre heures avant l’ouverture des bureaux de vote pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. Et le paysage politique est déjà passablement embrasé : quelques heures plus tôt, un internaute anonyme a publié en ligne le contenu des boîtes e-mail de cinq membres de l’équipe de campagne d’En marche !.
Mais ce message menaçant fait référence à autre chose. Il est publié sur un serveur Discord, un outil de discussion en ligne et en groupe, baptisé Vibrant Diversity, un point de rendez-vous pour près de cinq cents membres actifs de l’extrême droite américaine. Le pseudonyme de son auteur jouit d’une certaine notoriété : c’est « Weev », l’alias d’Andrew Auernheimer, militant et hacktiviste néonazi qui s’est fait connaître pour de nombreux coups d’éclat en ligne, et contributeur régulier du site néonazi The Daily Stormer.

L'article
« Je vais peut-être réussir à mettre le feu à la France. Je ne rigole pas. Je n’ai pas dormi depuis des jours. » A Paris, c’est le beau milieu de la nuit, ce 6 mai 2017, lorsque ce message est publié , un peu plus de vingt-quatre heures avant l’ouverture des bureaux de vote pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. Et le paysage politique est déjà passablement embrasé : quelques heures plus tôt, un internaute anonyme a publié en ligne le contenu des boîtes e-mail de cinq membres de l’équipe de campagne d’En marche !.
Mais ce message menaçant fait référence à autre chose. Il est publié sur un serveur Discord, un outil de discussion en ligne et en groupe, baptisé Vibrant Diversity, un point de rendez-vous pour près de cinq cents membres actifs de l’extrême droite américaine. Le pseudonyme de son auteur jouit d’une certaine notoriété : c’est « Weev », l’alias d’Andrew Auernheimer, militant et hacktiviste néonazi qui s’est fait connaître pour de nombreux coups d’éclat en ligne, et contributeur régulier du site néonazi The Daily Stormer.

L'article