Dans un communiqué diffusé à l’issue de la convocation du ministre à Matignon, Edouard Philippe a estimé qu’il devait « répondre à toutes les questions que se posent légitimement les Français ».
Un rappel à l’ordre plutôt qu’une démission. Sous pression depuis la révélation par Mediapart, mercredi 10 juillet, de repas luxueux dont a bénéficié François de Rugy lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, mais aussi de travaux dans son logement de fonction au ministère de la transition écologique, l’exécutif a décidé de ne pas lâcher le numéro deux du gouvernement . Mais l’ancien député de Loire-Atlantique, dont l’opposition réclame le départ, va devoir rendre des comptes et justifier les dépenses.
La rumeur de son départ du gouvernement avait pourtant couru tout l’après-midi de jeudi. En déplacement dans les Deux-Sèvres, où il était venu parler gestion de l’eau, le ministre avait interrompu précipitamment sa visite à la mi-journée, laissant sa secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon continuer sans lui. Officiellement, M. de Rugy devait rentrer à Paris pour « une question d’agenda ». La vérité : le premier ministre Edouard Philippe venait de le convoquer à Matignon pour une explication de texte.

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Un rappel à l’ordre plutôt qu’une démission. Sous pression depuis la révélation par Mediapart, mercredi 10 juillet, de repas luxueux dont a bénéficié François de Rugy lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, mais aussi de travaux dans son logement de fonction au ministère de la transition écologique, l’exécutif a décidé de ne pas lâcher le numéro deux du gouvernement . Mais l’ancien député de Loire-Atlantique, dont l’opposition réclame le départ, va devoir rendre des comptes et justifier les dépenses.
La rumeur de son départ du gouvernement avait pourtant couru tout l’après-midi de jeudi. En déplacement dans les Deux-Sèvres, où il était venu parler gestion de l’eau, le ministre avait interrompu précipitamment sa visite à la mi-journée, laissant sa secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon continuer sans lui. Officiellement, M. de Rugy devait rentrer à Paris pour « une question d’agenda ». La vérité : le premier ministre Edouard Philippe venait de le convoquer à Matignon pour une explication de texte.

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