Une centaine de militants d’extrême droite avaient organisé des patrouilles à la frontière franco-italienne, en 2018, pour « stopper » les migrants.
Ils avaient été une centaine à s’installer sur la neige des cols alpins, à proximité de la frontière franco-italienne, au printemps 2018. Pour mener l’opération « Defend Europe » ou « Stop Migrants Alpes » dans cette zone de passage, ils avaient mobilisé deux hélicoptères, un avion, une grande barrière de plastique orange, des pick-up, et une ribambelle de doudounes bleu électrique.
Pendant deux mois, les militants du mouvement d’extrême droite Génération identitaire ont expliqué, à grand renfort de communication sur les réseaux sociaux, « tenir » ou encore « surveiller la frontière », « quadriller le secteur », « patrouiller », « repérer les migrants », « stopper » leur arrivée et même mener un travail de « renseignement » sur les réseaux de passeurs… « Si l’Etat ne les démantèle pas, nous le ferons nous-mêmes », promettaient-ils.
Se mettant en scène dans des maraudes nocturnes filmées, ils enjoignaient les migrants qu’ils croisaient à rebrousser chemin ou les conduisaient auprès de fonctionnaires de police ou de gendarmerie.

L'article
Ils avaient été une centaine à s’installer sur la neige des cols alpins, à proximité de la frontière franco-italienne, au printemps 2018. Pour mener l’opération « Defend Europe » ou « Stop Migrants Alpes » dans cette zone de passage, ils avaient mobilisé deux hélicoptères, un avion, une grande barrière de plastique orange, des pick-up, et une ribambelle de doudounes bleu électrique.
Pendant deux mois, les militants du mouvement d’extrême droite Génération identitaire ont expliqué, à grand renfort de communication sur les réseaux sociaux, « tenir » ou encore « surveiller la frontière », « quadriller le secteur », « patrouiller », « repérer les migrants », « stopper » leur arrivée et même mener un travail de « renseignement » sur les réseaux de passeurs… « Si l’Etat ne les démantèle pas, nous le ferons nous-mêmes », promettaient-ils.
Se mettant en scène dans des maraudes nocturnes filmées, ils enjoignaient les migrants qu’ils croisaient à rebrousser chemin ou les conduisaient auprès de fonctionnaires de police ou de gendarmerie.

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