L’Organisation mondiale de la Santé a reconnu mercredi 17 juillet l’épidémie de fièvre Ebola en République Démocratique du Congo comme une “urgence de santé publique de portée internationale”, alors que le virus menace de s’étendre à la ville de Goma et aux pays voisins de la RDC. En plus d’une pénurie de vaccins, la méfiance de la population vis-à-vis des autorités à l’est du pays, freine le combat contre le virus.
Trois jours après l’apparition d’un premier cas à Goma, grande ville de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé, mercredi, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola au rang d’“urgence” sanitaire mondiale. Cette “alerte rouge rare” vise à “encourager l’aide internationale pour combattre le virus” explique The Hill .
Un comité d’experts internationaux qui conseille l’OMS avait refusé à trois reprises de déclarer une urgence sanitaire, mais le cas signalé cette semaine à Goma a amplifié les inquiétudes. Cette ville “de plus d’un million d’habitants”, est située “directement sur la frontière avec le Rwanda, que des dizaines de milliers de personnes traversent chaque jour à pied”, note Max Bearak, chef du bureau du Washington Post à Nairobi.

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Trois jours après l’apparition d’un premier cas à Goma, grande ville de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé, mercredi, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola au rang d’“urgence” sanitaire mondiale. Cette “alerte rouge rare” vise à “encourager l’aide internationale pour combattre le virus” explique The Hill .
Un comité d’experts internationaux qui conseille l’OMS avait refusé à trois reprises de déclarer une urgence sanitaire, mais le cas signalé cette semaine à Goma a amplifié les inquiétudes. Cette ville “de plus d’un million d’habitants”, est située “directement sur la frontière avec le Rwanda, que des dizaines de milliers de personnes traversent chaque jour à pied”, note Max Bearak, chef du bureau du Washington Post à Nairobi.
Mais cette fois-ci, le Comité d’urgence de l’OMS a reconnu qu’il existait une pénurie de vaccins. Il a recommandé à l’organisation de demander un effort aux Etats et aux laboratoires.

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