Michel Onfray sur France Culture :
"Quand on nous fait voir ce qu'il se passe dans un abattoir, on estime que c'est terrible.
Or c'est terrible, un abattoir, et pas seulement quand on le filme. (...)
Les images nous font penser.
Si on pense à ce qu'il se passe dans notre assiette, si on se dit que la viande fait partie d'un animal qui a été tué, on devient presque végétarien. (...)
Si je pense, je deviens végétarien, si je mange de la viande c'est parce que je n'ai pas pensé.
Si on commence à penser à ce qui s'est passé en amont de notre assiette, alors effectivement on ne peut plus tolérer ça. De fait, je pense qu'on ne pense pas bien ces choses là et qu'il faudrait réduire notre consommation carnée, probablement jusqu'à imaginer une disparition, un fait de civilisation."

"Quand on nous fait voir ce qu'il se passe dans un abattoir, on estime que c'est terrible.
Or c'est terrible, un abattoir, et pas seulement quand on le filme. (...)
Les images nous font penser.
Si on pense à ce qu'il se passe dans notre assiette, si on se dit que la viande fait partie d'un animal qui a été tué, on devient presque végétarien. (...)
Si je pense, je deviens végétarien, si je mange de la viande c'est parce que je n'ai pas pensé.
Si on commence à penser à ce qui s'est passé en amont de notre assiette, alors effectivement on ne peut plus tolérer ça. De fait, je pense qu'on ne pense pas bien ces choses là et qu'il faudrait réduire notre consommation carnée, probablement jusqu'à imaginer une disparition, un fait de civilisation."
